L’équipe dévoile ses coups de cœur 2016 !

À une dizaine de jours des Boréales, l’équipe du festival vous fait découvrir ses coups de cœur. Un échantillon de ce qui va vous faire aimer novembre !

Les coups de cœur de Jérôme Remy (directeur artistique)

Sóley

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L’Islande est un réservoir musical infini qui stimule souvent l’imaginaire et le guide vers de grands espaces glacés ou éruptifs.
La jeune Sóley, qu’on avait entendu dans les groupes islandais Sin Fang et Seabear, propose quant à elle une pop minérale et atmosphérique. Ses deux albums mélancoliques (We sink en 2011, Ask the deep en 2015) fascinent et imprègnent. La Maison de l’étudiant sera le parfait écrin pour ce concert intimiste et renversant.

17/11 à la Maison de l’étudiant, Université de Caen Normandie. Plus d’informations ici.


Axel Flóvent

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Nouvelle merveille islandaise, Axel Flóvent descend tout droit de son village d’Husavik pour distiller une folk acoustique qui touche en plein cœur. Timide, mais habité par ses chansons, ce jeune songwriter sera demain l’une des valeurs sûres de son pays. On peut lui prédire un avenir doré et j’attends beaucoup de son concert dans l’espace sublime de l’Artothèque de Caen.

25/11 à L’Artothèque, Espaces d’art contemporain. Plus d’informations ici.


Machine
, Blind Gut Company

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La compagnie Blind Gut propose avec Machine son premier spectacle qui sera créé en Normandie dans le cadre des Boréales. Proposition de cirque 2.0, Machine s’annonce comme un projet plastique et physique qui va enthousiasmer les spectateurs les plus sensibles aux arts visuels. Soyez curieux !

Les 17 et 18/11 à La Brèche, Cherbourg. Plus d’informations ici.
Les 24 et 25/11 à la Comédie de Caen, Théâtre d’Hérouville. Plus d’informations ici.


Les débats littéraires

Chaque année, Les Boréales réunissent de très nombreux spectateurs qui viennent découvrir les nouveaux visages de la littérature scandinave.
Cette année, le festival proposera un focus sur les auteurs estoniens mais aussi une table ronde sur le polar nordique, un récital littéraire en hommage à Henning Mankell, une heure avec Herbjørg Wassmo, icône du roman norvégien, mais c’est évidemment la venue d’Arnaldur Indriðason qui fera l’événement.
Le maître du polar islandais nous fera l’amitié d’une troisième participation au moment où Opération Napoléon est réédité en format poche et où Le Lagon noir vient d’être publié aux éditions Métailié.

19 et 20/11 à L’Auditorium du Musée des Beaux-Arts. Plus d’informations ici.


Otis Stacks

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Né entre la Californie et le Danemark, le projet Otis Stacks est une merveille qui navigue entre soul mélancolique et hip hop lettré. Classe, ultra classe, le concert, à un horaire atypique, sera précédé par un buffet nordique chez nos amis de la Fermeture éclair !
Comme le disait (presque) Shakespeare dans Hamlet, il y a quelque chose de groovy au Royaume du Danemark !

27/11 à La Fermeture éclair. Plus d’informations ici.

 
Les coups de cœur de Julie Denis-Rondeau (assistante de production)

Ceiling light, Jaakko Pernu

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On est tout à la fois frappé par la simplicité des lignes des sculptures de Jaakko Pernu, intrigué par la complexité de construction de ces monumentales œuvres en bois, et séduit par l’esthétique de ces formes si familières, présentées par l’artiste finlandais sous un jour inédit. Sa nouvelle sculpture, Ceiling light, est destinée à prendre place au château de Caen pour les 5 à 10 années à venir et l’on pourra observer l’artiste au travail tous les jours au cours de sa résidence au musée des Beaux-Arts, juste avant et en tout début de festival. Vernissage le samedi 19 novembre à 15h30 dans le parc de sculptures du château. On y sera.

Vernissage le 19/11 dans le Parc de sculptures du Château. Plus d’informations ici.


Jazzoo
, Oddjob

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Grâce à leur set tantôt groovy et funky, tantôt sensuel et mystérieux, les musiciens du groupe Oddjob nous emportent dans leur voyage imaginaire au pays des animaux. Porté par des morceaux aussi virtuoses qu’accessibles qui dialoguent avec des images animées, ce spectacle a été imaginé comme une initiation au jazz pour petits et grands enfants. Jazzoo est bien plus, et ne manquera pas de donner à coup sûr le sourire à tous. Il a d’ailleurs été distingué deux fois par l’Académie Charles Cros en 2015 : par le Grand prix dans la catégorie « Disque pour enfants » mais aussi comme « Coup de cœur » de l’Académie. Nous ne pouvons qu’approuver.

27/11 à la Comédie de Caen, Théâtre d’Hérouville. Plus d’informations ici.


Crosswind
, réalisé par Martti Helde

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Ça commence comme une banale idylle : des gens qui s’aiment, qui fondent une famille. Et puis un jour, l’Histoire frappe à leur porte et suspend brusquement leur histoire. L’Histoire, c’est l’armée soviétique, chargée d’envoyer en Sibérie des dizaines de milliers d’estoniens, de lituaniens et de lettons. Leur histoire, c’est Erna, déportée avec sa fille, qui la raconte à travers ses lettres authentiques à son cher mari. Sa voix et ce voyage à l’intérieur des plans en noir et blanc font de Crosswind une œuvre d’une beauté bouleversante. De plus Martti Helde, sera présent pour échanger à l’issue de la projection. À ne pas manquer.

25/11 au Café des Images. Plus d’informations ici.

 

Les coups de cœur de Laura Quilbé (stagiaire)

Laura Gustafsson


Laura Gustafsson sait peindre les terribles tableaux de la vie et parler de choses douloureuses. J’ai été complètement absorbée par ce roman, découpé en plusieurs parties, plusieurs histoires. Toutes se font écho les unes aux autres et révèlent les côtés sombres mais aussi lumineux des Hommes : bestialité, lâcheté mais aussi civilité et espoir. Parmi tous ces aspects, c’est surtout la fragilité de l’être humain (et animal) qui est mise en avant, révélant ainsi l’hostilité du monde dans lequel on vit et de ceux avec qui l’on vit.

20/11 à l’Auditorium du Musée des Beaux-Arts. Plus d’informations ici.


La Charrette fantôme
, mis en musique par Jean-François Zygel

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La Charrette Fantôme est un classique du suédois Victor Sjöström. Basé sur le roman de Selma Lagerlöf à qui l’on doit également Le Merveilleux Voyage de Nils Holgersson, cette histoire fantastique de malédiction et de fantôme raconte la « descente aux enfers » d’un homme. Les superpositions d’images rendent les fantômes vivants, et me rendent nostalgique des débuts du cinéma, avec ses effets spéciaux rudimentaires et pourtant très efficaces. L’atout supplémentaire de cet événement est sans conteste l’improvisation du grand pianiste Jean-François Zygel, amateur de film muet.

24/11 au théâtre de Caen. Plus d’informations ici.


Prints by TM
, Oksaar & Kenkmaa

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Les artistes estoniens Mariliis Oksaar et Tõnis Kenkmaa créent des œuvres graphiques en noir et blanc, représentant des objets ou environnements du quotidien de façon détournée. Laissant libre cours à notre imagination. Dans ces graphismes épurés, on peut alors voir simplement une image ou encore une remise en question. Bien entendu, il y a autant d’interprétations possibles que de perceptions différentes, et c’est ça qui pour moi rend leur travail aussi brillant.

Du 17 au 27/11 au QG du festival. Plus d’informations ici.

 

Les coups de cœur de Marion Cazy (chargée de production)

Julia, par Christiane Jatahy


Bijou de mise en scène, l’adaptation par Christiane Jatahy de Mademoiselle Julie sublime la manipulation et le déchirement que s’infligent deux êtres inexorablement séparés par leur milieu social. Dans cette pièce, le cinéma s’invite sur scène pour permettre d’intensifier le jeu d’acteurs perdus entre leur état de comédiens et leur personnage respectif. Julia Bernard et Rodrigo dos Santos évoluent ainsi derrière la caméra de Paulo Caraco pour proposer au spectateur une expérience unique où cinéma, théâtre et réalité se retrouvent intimement liés pour transcender le drame d’August Strindberg. À ne pas rater.

Les 17 et 18/11 à la Comédie de Caen, Théâtre d’Hérouville. Plus d’informations ici.


Limits
, Cirkus Cirkör

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Cirkus Cirkör est une des compagnies de cirque préférée du public du festival. Si leurs spectacles innovants et créatifs fascinent petits et grands, Limits, la dernière création de Tilde Björfors, ajoute au spectaculaire une dimension sociale et politique troublante. Avec des artistes au sommet de leur art, Limits milite pour une ouverture des frontières géographiques et donne à entendre des témoignages de réfugiés. Plus qu’un spectacle de cirque, la compagnie suédoise propose un hymne à la tolérance. Magnifique et touchant.

Du 18 au 23/11 au théâtre de Caen. Plus d’informations ici.


L’île de Kihnu
, Jérémie Jung

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Il y a des peuples qui échappent à l’emprise du temps, des lieux, où les traditions restent vivantes et deviennent un trésor, un témoignage pour le patrimoine mondial. L’île de Kihnu, située dans le golf de Riga, est l’un de ces écrins. Là-bas, les femmes s’attèlent à la politique et à la défense des traditions quand les hommes sont à la pêche et à la chasse. Apeurés par l’arrivée de touristes, les habitants de Kihnu ont tout de même accepté parmi eux le photographe Jérémie Jung qui livre avec son exposition sur l’île « aux mères veillent » un témoignage unique sur une société qui l’est tout autant.

Du 24/11 au 10/12 à L’Atelier, médiathèque de Condé-sur-Noireau. Plus d’informations ici.
Retrouvez J. Jung à la Région Normandie ici.

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