Pour cette nouvelle édition, Isabelle, pétillante stagiaire des Boreales, vous a concocté des interviews décalées des artistes de la programmation. Après l’interview décalée de Moddi, c’est Therese Aune qui s’est prêtée au jeu des questions/réponses.
6 questions à Therese Aune :
Pouvez-vous expliquer en quelques phrases le début de votre carrière ?
J’écris des chansons depuis que je suis enfant. Je me souviens qu’il y avait un piano à la garderie où j’avais l’habitude d’aller. Les adultes me disaient d’aller jouer avec les autres enfants mais pour moi le piano était suffisamment divertissant. J’ai commencé à prendre des cours à 10 ans et je pense que j’ai joué mon premier concert solo vers 16/17 ans.
Certaines personnes disent que vous êtes« la fidèle acolyte » de Moddi. Comment vous êtes-vous rencontrés ?
De ce que je me rappelle, nous nous sommes tous les deux rencontrés au festival By:larm d’Oslo, mais nous étions alors déjà chacun fan de la musique de l’autre via Myspace. Nous avons des idées plutôt similaire sur la musique et donc nous avons décidé de faire un concert ensemble avec Einar Stray à Trondheim. C’est comme ça que nous avons commencé à faire des concerts tous les trois. Maintenant je pense que nous évoluons vers des horizons musicaux différents, mais c’est vraiment intéressant de suivre ce qu’Einar et Pål font. Ils sont sans conteste des musiciens travailleurs et très talentueux.
Quel métier rêviez-vous de faire quand vous étiez enfant ?
Je me souviens qu’à un moment je voulais être fermière, j’avais envie de travailler avec les animaux. Mais finalement je me suis dirigée vers la musique. Heureusement.
Quels albums écoutez-vous en boucle ?
Cette année j’ai beaucoup écouté les nouveaux albums de Grizzly Bear, Kurt Vile, The War on Drugs et Caverman. Plus récemment j’ai aussi découvert un groupe qui s’appelle Wye Oak et je commence à beaucoup aimer !
Vous jouez du piano mais aussi de l’harmonium. Cet instrument n’est pas vraiment populaire dans la musique pop actuelle. Pourquoi avoir fait ce choix ? Envie de se démarquer ?
Je ne pense pas essayer d’être différente quand je fais de la musique. Ça compliquerait beaucoup de choses. Je joue simplement des instruments que j’aime et que j’ai à portée de main. Et depuis le jour où j’ai entendu pour la première fois le son de l’harmonium, je savais qu’il m’en fallait un. Par ailleurs, sur l’album que j’ai enregistré cet été, j’ai utilisé presque essentiellement le synthétiseur.
Si vous devez choisir un endroit idéal pour jouer de la musique, ce serait… une forêt, une église ou un port ?
J’aime les forêts et les ports! Jouer dans des églises peut être très beau également, du moment que ce n’est pas trop formel. J’aime quand les gens se détendent et participe à ce qui se passe sur scène. Une fois, j’ai joué dans une cave, sans sonorisation et uniquement éclairée à la bougie – c’était plutôt spécial.
Propos recueillis par Isabelle