Interview décalée de Peter von Poehl

Pour cette nouvelle édition, Isabelle, pétillante stagiaire des Boréales, vous a concocté des interviews décalées des artistes de la programmation. Peter von Poehl s’est prêté au jeu des questions/réponses.

Cela fait un moment que vous vivez en France. Maintenant, vous devez tout connaître de notre culture, le vin, les baguettes, râler, Versailles, les kiosques à journaux… Que pensez-vous de notre gastronomie ? Est-ce que vous aimez le fromage ?
Je crois que De Gaulle disait qu’il était impossible de diriger un pays qui fabrique 250 sortes de fromages. Même si j’aime le fromage suédois, on peut compter ses variations sur les doigts d’une main. J’aime la diversité de la France et peut-être –contrairement à De Gaulle – son côté rebelle.

Quelle a été votre toute première guitare ?
J’ai commencé avec une vieille guitare folk fabriquée en Suède. C’était celle de mon père. Plus tard, j’ai acheté ma première guitare, une Gibson SG cabossée. J’ai travaillé comme un fou pour me l’offrir. Je devais avoir 12 ou 13 ans.

J’ai lu que vous faisiez beaucoup de photos. Est-ce que vous continuez  ?
A un moment de ma vie, je me suis embarqué dans une brève carrière de photographe. J’étais persuadé d’être sourd (à cause du manque de sommeil). Même si j’ai eu un rapide et effroyable succès dans le monde de la photographie, j’étais – et je suis encore – un terrible photographe.

Vous êtes plutôt Rolling Stones ou Beatles ?
Les deux peuvent tourner occasionnellement sur ma platine.

Ibrahimovic ou Benzema ?
C’est probablement fou mais je n’accroche vraiment pas avec le foot. Je suis du genre à aime courir sur de longues distances. Le Tour de France serait plutôt mon truc.

Propos recueillis par Isabelle.

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