Interview décalée de Nelli Palomäki

Pour cette nouvelle édition, Isabelle, pétillante stagiaire des Boréales, vous a concocté des interviews décalées des artistes de la programmation. Nelli Palomäki s’est prêtée au jeu des questions/réponses.

5 questions à Nelli Palomäki  :

Si vous aviez une machine à remonter le temps, quelle époque choisiriez-vous?
Je ne voyagerais pas dans une époque très lointaine. Je choisirais probablement l’époque où mes parents étaient tout petits. J’aimerais comprendre mes propres racines et voir les différences entre les générations.

Vous êtes adepte des antiquaires et brocantes. Quel est votre plus grande trouvaille dans les brocantes ? Pouvez-vous nous conseiller un endroit où chiner en Finlande ?
J’adore les vieilles photographies. J’en ai beaucoup, et je les garde comme des trésors ! Mon mari et moi adorons les vieux trucs. Nous collectons plein de choses, des meubles aux vieux imprimés, des animaux empaillés…en résumé tout ce qui est vieux et bizarre. Il y a des endroits supers pour trouver tout ces vieux trucs en Finlande. A Helsinki c’est en général trop cher, mais dans les petits villages c’est intéressant.

Pourquoi réalisez-vous principalement des portraits ?
Réaliser des portraits est une manière de passer du temps avec quelqu’un. Je trouve cela (le moment où l’on prend un portrait) très troublant et intense. C’est un moyen de passer un moment calme avec quelqu’un, de laisser les gens être proche de moi.

De quelle photographie aimeriez-vous être l’auteur ?
Il y a beaucoup d’excellents photographes, beaucoup de superbes photographies. Mais je ne peux pas être (ou je ne veux pas être) les yeux de quelqu’un d’autre. Je peux seulement espérer que mon travail s’améliore années après années.  Je peux toujours apprendre au contact d’autres artistes, mais je veux seulement être l’auteur de mon propre travail.

Diane Arbus ou Robert Mapplethorpe ? Et Pourquoi ?
Diane Arbus ! Il y a beaucoup d’âme et d’obscurité dans son travail, mais aussi de l’humour et un regard intéressant sur la vie de tous les jours. Son travail ne porte pas sur les gens qu’elle photographie. Son travail parle d’elle. C’est un travail solitaire et sincère, un peu bizarre mais très beau dans sa démarche.

Propos recueillis par Isabelle

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