Guðmundur Andri Thorsson – Interview décalée

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Si vous ne deviez plus être auteur, quel métier voudriez-vous exercer ?
J’ai toujours rêvé d’être musicien. Ou facteur. Ou peut-être barman. Être auteur me permet d’être tout ça à la fois, d’une certaine façon.

Quel livre n’avez-vous jamais fini de lire ?
Il y a des livres qu’on lit encore et encore, en y découvrant à chaque fois de nouvelles choses. Certaines sagas islandaises le sont – La saga de Njàll le brûlé, par exemple. Je le lis tous les ans, mais ce n’est jamais la même chose.

En Islande, on mange de la baleine, du requin faisandé et de la tête de mouton. Ici, on mange du camembert et des grenouilles et des tripes. Qu’est-ce qui vous fait le plus peur ?
La vieille nourriture islandaise, du temps où il n’y avait pas encore de réfrigérateur et très peu de sel, est intéressante, mais on ne mange pas réellement tout ce qu’on dit de nous. Je n’ai jamais mangé ni de tête de mouton ni de testicules de bélier, ouf (?). Je peux manger de tout, ou presque. Mais quand j’étais petit, on n’avait pas autant de poisson frais qu’aujourd’hui. Je crois que c’est la nourriture qui m’est la plus répugnante : le « vieux » poisson.

Quelle découverte de spécialité normande attendez-vous avec impatience ?
Bien sûr, j’attends avec impatience de boire du Calvados – j’adore le Calvados et tout ce qui contient de la pomme. Et les huîtres aussi, évidemment. On m’a dit aussi qu’en Normandie, vous faites paître les agneaux dans des prés d’herbe salée. Ça m’a l’air bon.

Savez-vous danser la valse* ? Si oui, m’accorderez-vous une danse lors du festival ?
Bien entendu. J’ai pris des cours de danse, il y a quelques années, et appris à danser la valse correctement pour être prêt pour ce genre de demande.

*La Valse de Valeyri est le titre de son premier roman traduit en français.

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